Gran 20 desanm numérik
au musée de Villèle

La crise sanitaire actuelle a mis en exergue le besoin de maintenir le lien entre les citoyens en proposant de plus en plus de contenus accessibles quelle que soit la localisation de la personne.
Aussi, le Département de La Réunion propose pour la célébration du GRAN 20 DESANM 2020 un programme utilisant l’outil numérique.

 

 

 

 

 

 

Kabar la parole
Un débat public pour recueillir les désiderata des Réunionnais pour le nouveau musée de Villèle.

 

 

 

Le Musée de Villèle se définit désormais comme le musée de l’habitation et de l’esclavage à La Réunion. Cette nouvelle orientation se traduit par un chantier de restructuration du site muséal et par une refonte de sa muséographie.

Le 20 décembre, sur le site même du musée, une opération baptisée « Kabar la parole » aura pour objectif de collecter auprès des visiteurs leurs souhaits concernant le futur musée, son organisation, ses contenus… Cette collecte prendra la forme d’enregistrements audiovisuels des témoignages.

Le public pourra également s’exprimer à partir du site éphémère dédié à cette opération du 20 décembre 2020 au 31 janvier 2021.  www.kabarlaparole.re

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exposition « L’esclavage à Bourbon »

A l’occasion du Gran 20 desanm 2020, le musée de Villèle accueille l’exposition « L’esclavage à Bourbon » conçue et réalisée par Les Archives départementales de La Réunion.
Cette exposition, qui retraçe l’histoire de l’esclavage à La Réunion, s’adresse au public scolaire et à tout public en général.

Découvrir l’exposition

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exposition « Kosa i lé le Kan ? »

Une exposition conçue par Prosper Eve, avec la collaboration d’Alexis Miranville et l’Association Kan Villèle, pour tout apprendre sur le « camp » – le lieu où logeaient les esclaves sur les habitations.

En savoir plus

 

 

 

 

 

 

Colloque « Esclavage. Nouvelles approches »
musée de Villèle – 28 novembre 2020

Dans le cadre de la semaine de l’Histoire de l’Indianocéanie, l’Association Historique Internationale de l’Océan Indien, en partenariat avec Le Département de La Réunion, a présenté le 28 novembre 2020 au Musée de Villèle, histoire de l’habitation et de l’esclavage un colloque international intitulé « Esclavage, nouvelles approches ».

Retrouvez en replay ces moments d’échanges durant lesquels les chercheurs localisés à l’île Maurice, Madagascar, Mozambique, Paris, Allemagne et La Réunion ont croisé leurs regards et leurs expériences sur deux grandes  thématiques :  « L’esclavage dans les pays de la traite » et « Abolition, réparation et patrimoine ».

Première partie du colloque
Deuxième partie du colloque

 

 

 

 

 

 

 

 

Loisirs. Nouvelles de Bourbon par Auguste Logeais

Les collections de la Bibliothèque départementale de La Réunion s’enrichissent cette année d’un recueil de nouvelles édité en 1845 par l’imprimerie de P.A. Genesley-Portier (Laval).

 

 

On ne dispose que peu de références sur ce livre imprimé à seulement 50 exemplaires. Idem sur son auteur. On sait qu’il contribua à un journal de Laval, L’Echo de la Mayenne, et qu’il résida probablement à Bourbon entre 1840 et 1850 : son nom figure dans les recensements des propriétaires d’esclaves de Saint-Benoit en 1847-48.
L’imprimeur, dont la préface prévient du caractère confidentiel de la publication, a enrichi les textes d’ornements typographiques exécutés avec le plus grand soin. Bien que l’auteur véhicule un certain nombre de préjugés en vogue à l’époque, cet ouvrage revêt un caractère précurseur additionnel puisque certains dialogues des récits sont écrits en créole.
Composé d’un frontispice représentant Bras-Canot, de 7 nouvelles traitant essentiellement du marronnage, ainsi que de 5 lettres de l’auteur racontant ses pérégrinations dans la société et la nature bourbonnaise, ce livre révèle un ensemble de créations littéraires et de témoignages historiques inédits publiés quelques années avant l’abolition de l’esclavage, et en partie parus dans la presse métropolitaine.

Consulter l’ouvrage

 

 

 

 

 

FET KAF, le live de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

A l’occasion de la Fèt Kaf, journée fériée de l’anniversaire de l’abolition de l’esclavage à la Réunion, la Fondation pour la mémoire de l’esclavage nous donne rendez-vous ce dimanche à 14h heure de Paris (17h heure de La Réunion) pour un Live exceptionnel présenté par Sébastien Folin.

1h30 de voyage à travers l’histoire, la culture et la société de La Réunion pour comprendre l’empreinte qu’y ont laissée l’esclavage et le post-esclavage depuis 1848.

 

Avec Jacqueline Andoche, anthropologue ;Jean Barbier, conservateur du Musée de Villèle ; Jérémy Boutier, chercheur ; Gilles Gauvin, professeurd’histoire ; Mémona Hintermann-Afféjee, journaliste ; Maya Kamaty, artiste ; Carpanin Marimoutou, professeur de mittérature ; Michèle Marimoutou, historienne ; Ann O’aro, artiste ; Jean-François Rebeyrotte, chercheur ; Christine Salem, artiste.

Rendez-vous sur le compte Facebook de la FME

 

 

 

« Arcréologie préventive, hommage à Wilhiam Zitte »
Résidence « Patrimoine et Création » par Philippe GAUBERT, au musée de Villèle

Pour cette exposition rendant hommage à Wilhiam Zitte, l’artiste en résidence, Philippe Gaubert, investit deux lieux hautement symboliques du musée de Villèle : la Chapelle Pointue et l’ancien hôpital des esclaves.

Chapelle Pointue
Dans la Chapelle Pointue, le parti pris est d’offrir aux visiteurs une installation, qui mêle image et son, évoquant l’âme errante de Wilhiam Zitte. La voix de ce dernier se fait entendre et des photographies de l’artiste en résidence défilent sur un écran suspendu au-dessus de l’autel.
Les images prises par P. Gaubert, dont les premières remontent aux années 1990, mettent en scène W. Zitte tant dans la sphère privée que publique.
L’installation est complétée par un chemin de croix conçu par W. Zitte et réalisé par des brodeuses malgaches en 2007 : une création soutenue par la Direction Régionale des Affaires Culturelles de La Réunion et destinée à l’église de Grand îlet (Salazie). Cette œuvre remarquable est prêtée par le diocèse de Saint-Denis de La Réunion.

Ancien hôpital des esclaves
Dans ce bâtiment patrimonial est diffusé un documentaire inédit intitulé «Omaz à Wilhiam Zitte. Arkréolozi préventive» dans lequel témoignent les ami.e.s de l’artiste réunionnais. Les créations vidéo réalisées, dans le cadre du workshop «Hommage à Wilhiam Zitte», par les étudiantes de l’École Supérieure d’Art de La Réunion sont également projetées. Une sélection d’œuvres originales du plasticien ainsi que des reproductions issues de fonds publics et privés sont présentées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exposition « L’esclavage à Bourbon  » musée de Villèle
20 décembre 2020 – 28 mars 2021

A l’occasion du Gran 20 desanm 2020, le musée de Villèle accueille l’exposition « L’esclavage à Bourbon » conçue et réalisée par Les Archives départementales de La Réunion.
Cette exposition, qui retraçe l’histoire de l’esclavage à La Réunion, s’adresse au public scolaire et à tout public en général.

 

 

L’esclavage, pratiqué de tous temps et en tous lieux, s’insinue progressivement aux Mascareignes à partir de la fin du XVIIe siècle. Les lettres patentes de 1723 plus connues sous le nom de Code noir forment le cadre législatif en vigueur jusqu’en 1848. Les esclaves y sont définis comme des biens meubles.

Les sources de la traite ont changé selon les époques. L’Inde a été concernée ponctuellement, comme la côte occidentale de l’Afrique. Les deux sources essentielles ont été Madagascar et la côte orientale de l’Afrique. Des réseaux se constituent avec la participation des chefs locaux.

L’affranchissement est une libéralité du maître récompensant en général de bons services. Il est soumis à des conditions. L’affranchi doit pouvoir subvenir à ses besoins.

Une des réponses à l’oppression est la fuite ou marronnage (maronage). Une infra-société, « société du silence », voire un « royaume de l’intérieur », avec des « rois », « reines », se seraient formés dans les montagnes intérieures.

Les maîtres posent sur les esclaves des perceptions différentes en fonction de l’origine de ces derniers. Les esclaves « créoles » (nés dans l’île, parfois depuis plusieurs générations) sont en général les plus appréciés.

La première abolition de l’esclavage (1794) échoue aux Mascareignes, devant la résistance des possédants. La traite est théoriquement prohibée en 1817, et effectivement en 1830.

L’abolition est décrétée le 27 avril 1848 et prononcée officiellement le 20 décembre à La Réunion par le commissaire de la République Sarda Garriga. Plus de 62 000 individus accèdent à la citoyenneté. La question de leur insertion se pose.

Albert Jauze,
Docteur en histoire moderne, commissaire de l’exposition

 

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