Société de plantation

L'usine sucrière

Du café au sucre, le Gol des origines à la Première Guerre mondiale
Auteur
Xavier LE TERRIER

Historien


Du café au sucre, le Gol des origines à la Première Guerre mondiale

Bien que visitée dès 1646, la région du Gol ne fait l’objet d’une occupation permanente qu’à partir du XVIIIe siècle. Quelques individus, fuyant alors la brutalité du gouverneur de la Hure, commencent à la fréquenter, profitant de l’abondance de gibier. C’est au moment où, en 1715, la Compagnie des Indes décide de mettre en place une vraie colonisation, reposant sur l’agriculture, en imposant à ses habitants une culture de « rapport » – le caféier – que la région commence véritablement à se peupler. L’énergie déployée successivement par les gouverneurs Justamond, Beauvollier de Courchant et Desforges Boucher ainsi que le recours massif à la main-d’œuvre esclave permettent de faire évoluer les choses.

Les Boucher : l’ère pré-sucrière du Gol

Après avoir servi comme mousse aux Indes, Desforges Boucher (1671/1680 – 1725) est employé par le gouverneur de Pondichéry puis par la Compagnie des Indes comme commis. Ses qualités – ou capacités – lui permettent d’accéder au poste de garde-magasin à Bourbon entre 1702 et 1709 sous l’autorité du gouverneur De Villiers. Devenu adjoint de Beauvollier de Courchant, il reçoit l’importante responsabilité de promouvoir la culture du caféier, afin de produire le précieux café dont la consommation augmente en métropole. Pour ce faire, la compagnie octroie des concessions ou offre de l’argent à tous ceux qui, fonctionnaires, employés de la compagnie ou simples habitants, désirent mettre en valeur des terres.

La région du Gol au début du XVIIIe siècle. Détail de Carte de l’Isle de Bourbon. Jacques Nicolas Bellin. [1763].
Coll. Archives départementales de La Réunion

Desforges Boucher est le premier à se faire concéder des terres dans cette région. Il obtient ainsi, à Saint-Louis, entre la Ravine des Cafres et la Ravine du Gol, un domaine considérable de plus de 1806 hectares qu’il établit en partie en caférie. Les terres en friches commencent dès lors à être mises en culture grâce à la main-d’œuvre esclave de l’habitation créée par Desforges Boucher.

Le café n’est toutefois pas la seule denrée produite sur la propriété. Les vivres et l’élevage, par nécessité, y trouvent leur place également car Boucher est tenu de fournir annuellement à la compagnie une centaine de livres de riz blanc, deux moutons ainsi que des taxes à percevoir sur les « fruits et denrées » que l’habitation pourra produire. Cela montre, contrairement à une idée reçue, que les habitations n’avaient pas, dès le départ, le caractère monocultural qu’on leur prêtait, même si Desforges Boucher récupère en 1725 le domaine de Maison-Rouge concédé à Sicre de Fontbrune quelques années plus tôt, faute pour ce dernier d’avoir pu le mettre en valeur.

Son décès, survenu la même année, entraîne le partage de ses biens entre ses quatre enfants, et en particulier ses deux fils, Marie-Antoine (1715-1790) et Jacques Desforges Boucher. Jacques administre les propriétés tandis que son frère, Marie-Antoine, embrasse la carrière militaire.

Seule une infime partie du domaine défriché (4,26%) est réellement exploité à l’époque, bien qu’un nombre important d’esclaves (174) y soit affecté. Le domaine, divisé en deux parties, « l’habitation d’en bas », et « l’habitation d’en haut », possède 16 000 caféiers. Le reste des terres cultivables est couvert de vivres (riz, blé etc.). Les conditions d’exploitation sont difficiles. Les outils, rudimentaires, sont en nombre insuffisant. Le Gol ne possède ainsi qu’une meule à moudre, un pilon à cinq mortiers pour le café, sept haches, six pioches, une scie à cadre, une scie égoïne, deux valets de fer, une tarière ainsi qu’une paire de tenailles. Du fait de sa population esclave nombreuse, le domaine des Boucher constitue la zone géographique de Saint-Louis la plus densément peuplée.

Admis dans le corps des ingénieurs du roi en 1740 Marie Antoine Desforges Boucher revient servir la Compagnie des Indes à Bourbon comme ingénieur en chef. À l’aise économiquement, il est puissant politiquement. Pour symboliser cette réussite, il fait établir en 1747 une demeure grandiose, immortalisée par Antoine Roussin dans l’une de ses lithographies.

Album de la Réunion. Château du Gol, quartier Saint-Louis. Louis Antoine Roussin. 1881. Lithographie.
Coll. Musée Léon Dierx

En 1755, Jacques revend sa part à son frère Marie-Antoine. Après avoir assuré les fonctions de gouverneur par intérim en 1757 en l’absence de Bouvet de Lozier, Marie Antoine officie comme gouverneur de l’île de France de 1761 à 1766. Il prend en charge l’administration de Bourbon en 1767. Après une vie administrative bien remplie et avoir fait fructifier ses affaires, Marie-Antoine Desforges Boucher décide de quitter Bourbon en 1783 pour s’installer à Lorient, où la vie, de son point de vue, est probablement plus palpitante. L’année suivante, le domaine est vendu à de riches bourbonnais, Joseph Jean-Baptiste de Lestrac (ca. 1736-1814) et Antoine François Marie Pascalis, qui fut maire de Saint-Louis en 1791.

La propriété s’est développée. 206 esclaves y sont désormais à l’œuvre ainsi qu’un cheptel de « deux cents bêtes à cornes, cent moutons, cinquante cochons ». Cette opulence tranche avec le reste du quartier, décrit comme l’un des plus pauvres de la Colonie. Pour acquérir la moitié indivise du domaine, Pascalis avait dû contracter un emprunt auprès de Jean-Valfroy Deheaulme (1748-1819) et du sieur De Saint-Aubin. Les pistes se brouillent à la fin du XVIIIe siècle et, à cette époque peu propice aux affaires, troublée par les évènements révolutionnaires, débute le premier démembrement du domaine.

N’ayant probablement pas pu honorer ses échéances de remboursement, Joseph Jean-Baptiste de Lestrac se défait de sa moitié au profit de son créancier, Pierre de Saint-Aubin, un riche propriétaire négociant ayant également des affaires dans l’île sœur (une indigoterie et une sucrerie à Petite Rivière).

Ce dernier la laisse à ses héritiers en 1795 qui s’en séparent à leur tour en 1799 au profit de notables (propriétaires, négociants) mauriciens, Jean-Baptiste (1797-1879), Antoine (1802-1863) et Philippe (1786-1853) Couve. L’autre moitié, toujours indivise, est demeurée la propriété d’Antoine-François Marie Pascalis. Le destin des deux grandes parties du domaine se sépare désormais et un partage, en 1801, fait cesser l’indivision : optant pour la partie sud du domaine qui est appelée alors « habitation d’en haut », les frères Couve obtiennent un peu plus de la moitié des terres (16/30) avec 148 esclaves : ce sera plus tard l’habitation du Gol proprement dite. Pascalis obtient la partie nord, dénommée « habitation d’en bas », sur laquelle est établie l’ancienne demeure des Boucher : une partie de ce territoire deviendra l’habitation du Château. Pascalis, qui réside au Gol, obtient l’accord des Couve pour administrer le domaine dans son intégralité. Il n’existe pas encore de sucrerie.

En 1817, Deux des frères Couve, mécontents des comptes tenus par Pascalis, décident de vendre leurs parts à Auguste Blaise de Maisonneuve, Henry Marie Salaün de Kerbalanec et à leur frère, Jean-Baptiste Couve de Murville. Quant à l’habitation du Château, elle connaît également des mutations. Celle-ci est passée aux héritiers de Pascalis qui, n’ayant pas honoré un emprunt contracté par leur père, sont contraints de s’en séparer au profit de Jean-Valfroy Deheaulme. De cette époque date le démarrage sucrier sur le plateau du Gol.

Le Gol sucrier : de l’éclatement au regroupement foncier

Les guerres de la Révolution et de l’Empire qui se déroulent entre la fin du XVIIIe et le début XXe siècle, perturbent les relations de la Métropole avec ses colonies. La France perd, dans ce large contexte, deux de ses principales îles à sucre. Alors que Saint-Domingue est soustraite au domaine colonial en 1806 à la suite d’une révolte d’esclaves, l’ancienne Île de France est conquise par l’Angleterre en 1810. La fin des guerres et la restitution de Bourbon à la France en 1815 encadrent les débuts de l’activité sucrière de Bourbon. Longtemps cantonnée à son rôle agricole, Bourbon devient en très peu de temps une terre industrielle. L’île connaît dès lors un véritable engouement sucrier qui n’épargne pas les propriétaires du Gol.

Le premier plan connu du domaine, issu du partage de 1801.
Coll. Archives départementales de La Réunion

C’est dans ce contexte extrêmement favorable que Jean-Valfroy Dehaulme (1748-1819) et Jean-Baptiste Couve effectuent en 1816 et 1817 des demandes de concession d’eau à l’administration coloniale. Celles-ci sont destinées à alimenter les moulins qu’ils souhaitent faire fonctionner dans les usines qu’ils ont chacun projeté de créer sur leurs propriétés respectives. La première sucrerie de la plaine du Gol est créée par Jean-Valfroy Dehaulme, non loin du pont Mathurin actuel. Pour des raisons non encore élucidées, Deheaulme se sépare presque immédiatement de l’établissement créé et du terrain associé, au profit du sieur Pinard. Cette partie, soustraite à l’habitation « d’en bas » passe à Louis Gervil Ady en 1827, puis à Joachim et Anaïs Ferrère-Gautier en 1830. Acquise par Émile Laisné en 1837, ce dernier est contraint de rétrocéder le bien aux Ferrère-Gautier en 1839 : elle prend à cette époque le nom d’habitation Gautier.

Les restes de la propriété « d’en bas », sur laquelle est établi le Château du Gol, était restée à Jean-Valfroy Deheaulme : elle passe, à sa mort (1819), à son fils, Valfroy Deheaulme (1782-1854) et à son gendre, Laurent Philippe Robin (1760-1832). Ces derniers y établissent une sucrerie ; c’est, chronologiquement, le troisième établissement sucrier de la plaine du Gol.

La deuxième sucrerie (le Gol proprement dit) est créée en 1817 par Auguste Blaise de Maisonneuve (1786-1818), Henry Marie Salaün de Kerbalanec (1750-1832) et Jean-Baptiste Couve de Murville. Auguste Blaise de Maisonneuve décède l’année suivante.

La région du Gol, vers 1818. Détail de Carte de l’île de Bourbon levée par le Sieur Selhausen. 1818.
Coll. Bibliothèque nationale de France

Jean-François Placide Fortuné Chabrier est né à Lézat sur lèze, en Ariège, en 1791. Issu d’une famille catholique modeste, il arrive à Bourbon en 1817 comme négociant et se marie aussitôt avec Louise Robin (1800-1832), fille de Laurent Philippe Robin. Il entre ainsi dans le groupe des notables bourbonnais et se sensibilise aux affaires du sucre. En 1824 il devient entrepreneur sucrier à son tour en achetant l’habitation du Gol aux Mauriciens. Afin de diminuer les risques financiers, il vend, la même année, la moitié de ses parts à Joseph Thomas Couve (1788-1853), le frère de Jean-Baptiste Couve, ancien propriétaire du Gol.

Par suite « de difficultés » survenues entre les deux individus, un procès est intenté pour faire cesser la société. Il aboutit, en 1825 à l’acquisition de l’ensemble de l’habitation du Gol par Chabrier. La propriété restera dans la famille jusqu’en 1905, malgré une courte association avec Théodore Deshayes, également propriétaire de Pierrefonds. Dès lors, Chabrier, fin en affaire et savant profiter des opportunités, s’emploie à reconstituer le domaine concédé à l’origine à Desforges Boucher.

En 1831, 316 esclaves travaillent pour le sucrier. En 1834, il acquiert l’habitation du Château du Gol : il dispose désormais de 522 ha de terres mises en culture, dont 251,5 sont occupées par la canne, 7,5 par le caféier, 2,5 par les girofliers, 7,5 par le manioc, le reste étant en cultures diverses – des vivres principalement – ou en repos. Les deux propriétés confondues totalisent 497 esclaves. En 1840, Chabrier acquiert l’habitation Gautier, correspondant à la partie haute de l’ancienne « habitation d’en bas ». Il réunit donc à cette date la quasi-totalité du domaine du Gol, et se retrouve à la tête de quatre usines (la sucrerie du Gol, la sucrerie Gautier, La sucrerie du Château et la sucrerie de Bellevue, créée par lui vers 1834).

St Louis. Sucrerie Chabrier. Photographie.
Coll. Musée Léon Dierx, Fonds Jean-François Hibon de Frohen (1947- )

571 esclaves, répartis entre les différentes propriétés domaniales, sont désormais à l’œuvre. Après 1840, leur nombre demeure supérieur à 600 unités, atteignant même 660 en 1848. Toujours plus nombreux par rapport aux femmes, les hommes représentent, à diverses époques, entre 59 et 68 % de la population servile. Grâce à ses acquisitions, Chabrier devient l’un des plus puissants et des plus influents industriels de la Colonie. Il possède le plus grand domaine foncier d’un seul tenant de l’île. L’achat d’enclaves à Mondon Lory, Eugène Reilhac et François Régi parachèvent son œuvre foncière.

Durant la même période, l’expansion de la culture cannière et des besoins industriels entrainent un essor de la consommation en eau. À partir de 1844, le domaine du Gol consomme, pour ses besoins agricoles, industriels et domestiques, la moitié des eaux concédées à Saint-Louis, devant la commune, le sucrier Le Coat de Kervéguen ainsi que d’autres petits concessionnaires. L’extension de la canne conduit également Chabrier à empiéter sur l’étang et, du fait de l’activité industrielle, Comme toutes les usines, celle du Gol rejette, campagne après campagne, des déchets de fabrication qui portent atteinte à l’environnement, ce dont se plaignaient les habitants.

Album de l’Ile Bourbon. Aqueduc-Chabrier, dans la Ravine du Gol. Quartier Saint-Louis. Hubert Clerget ; Adolphe d’Hastrel. 1848. Lithographie.
Coll. Musée Léon Dierx

Les rares touristes de l’époque sont frappés par la taille de l’usine Chabrier comme Théodore Pavie, lequel évoque au début des années 1840 « le colossal établissement du Gol, qui doit englober toutes les sucreries du canton ». Prospère, le domaine profite de l’excellente conjoncture des années 1850-1860. Jean-François Fortuné Chabrier s’est considérablement enrichi. Comme bon nombre d’entrepreneurs réunionnais ayant à défendre ses intérêts qui dépassent le cadre insulaire et le sucre, il ne réside pas toujours dans la colonie. Ses affaires le conduisent régulièrement en métropole, surtout à Paris, pour y profiter des mondanités, comme d’autres membres éminents de la bourgeoisie de l’époque, où il possède des appartements. Le château du Gol, de moins en moins habité, semble avoir été abandonné.

Château du Gol. 1860-1861. Photographie
Coll. Archives nationales d’outre-mer

À son décès survenu en décembre 1851 à Paris, il laisse à ses sept enfants établis en métropole, Laurence Nanette, Ernest, Fortuné, Mathilde, Louis et Valfroy-Edouard, un patrimoine foncier et industriel important qui ne semble pas avoir souffert de la transition vers l’engagisme. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le Gol voit son effectif de travailleurs se renforcer régulièrement : 598 engagés en 1857, 662 en 1858, 688 en 1859, 716 en 1860, 714 en 1900, auxquels il faut rajouter une quarantaine de colons partiaires qui exploitent, en sus de la canne, les marges du domaine. Les engagés répartis entre le Château, Bellevue et le Gol à proprement parler, sont logés au sein de camps constitués de longères et de cases ; ils cultivent, pour leurs besoins personnels, quelques vivres et pratiquent un petit élevage. À la veille de la Première Guerre mondiale, la propriété dénombre encore 322 engagés. Ces travailleurs sont majoritairement affectés aux champs. Les soins à la canne occupent la majeure partie de leur temps, bien qu’une petite caférie ainsi qu’une petite giroflerie, vestiges de l’activité des premiers temps, soient toujours maintenue au titre des cultures spéculatives dans les hauts de du domaine.

Camp des engagés au Gol (St Louis). Henri Georgi. [1879-1890]. Photographie.
Fonds privé Jean-François Hibon de Frohen (1947- )
À la fin du XIXe siècle, les propriétaires décident de recentrer la culture de la canne sur les espaces le plus fertiles. Les usines du Château et de Bellevue sont closes pour privilégier l’unique sucrerie du Gol : l’usine Gautier, créée par Deheaulme en 1816, avait cessé de fonctionner vers 1840.

La crise semble toutefois avoir laissé des traces parmi trois des sept héritiers Chabrier. Établis loin des terres dont ils sont propriétaires, ils cèdent, en 1881, leurs parts contre le versement d’une indemnité financière. Une société est constituée la même année pour l’exploitation des propriétés par ceux ayant conservé leurs intérêts. La gestion statutaire est confiée à Louis Chabrier. En 1893 la composition de l’actionnariat change légèrement : les héritiers demeurent toujours majoritaires avec de 97% des parts sociales, mais accueillent, au sein de la société, un nouvel actionnaire : Léon Colson. Ce dernier, ingénieur de formation, ancien élève de l’école Polytechnique, a probablement fait la connaissance des Chabrier à Paris, en particulier Ernest, dans les cercles restreints des membres des grandes écoles de la capitale. Directeur de la Compagnie du Chemin de Fer de La Réunion, puis futur président de la Chambre d’Agriculture, il est nommé gérant statutaire des exploitations sucrières qui prennent le nom Colson et Cie.

Famille Colson et Bidel au pied d’un banian (Gol). Gaston Bidel. 1902-1906. Photographie.
Coll. Musée Léon Dierx, Fonds Jean-François Hibon de Frohen (1947- )

Pour des raisons inconnues, cette société est dissoute à la demande des héritiers Chabrier en 1904. Le domaine est vendu d’un seul tenant l’année suivante à Robert le Coat de Kervéguen pour 900 000 Fr. Le sucrier la conserve une quinzaine d’années durant laquelle l’usine est renforcée pour absorber les cannes du domaine des Cocos (fermée en 1905). Le Gol devient ainsi le plus puissant établissement de la colonie, avec une capacité de traitement de 850 tonnes de cannes par jour.

Sucrerie du Gol, Saint-Louis. Anonyme. Vers 1880. Photographie.
Coll. Musée Léon Dierx, Fonds Jean-François Hibon de Frohen (1947- )

En 1920, à la suite de déboires politiques et de problèmes familiaux, Robert Le Coat de Kervéguen cède la totalité de ses biens et propriétés à des Mauriciens, la Compagnie Foncière de Maurice-Réunion Limited, pour 12 millions de francs, alors que l’affaire, profitant des hauts cours du sucre, tourne à plein régime.

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Xavier LE TERRIER

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