La poétesse Célimène Gaudieux est née esclave en 1807 sur l’île de La Réunion. Créole « infortunée », n’ayant pas été à l’école, composant des vers « à tort et à travers », elle a fait éclater les cadres dans lesquels on a voulu l’enfermer, pour construire une société réunionnaise métissée.
Avec Gérard Noiriel, historien, directeur d’études à l’EHESS, spécialiste de l’immigration et de l’histoire de la classe ouvrière.